EMISSION RADIO SUR LA REDEVABILITE DES ELUS LOCAUX - AARMOC

Contexte et justification
La culture de redevabilité des élus locaux dans la gestion des biens publics est l’un des défis
majeurs pour l’instauration d’une gouvernance inclusive et participative dans les collectivités
territoriales. Pour y parvenir il s’avère nécessaire de renforcer les moyens d’actions des
communautés afin d’améliorer le rendement communautaire en fonction des tâches qui leurs
sont confiées.
La bonne gouvernance, mieux, la gestion efficace des biens publics sont des questions
brulantes qui doivent être au cœur de chaque processus de développement. Il est question de
remédier un tant soit peu à travers des mécanismes de renforcement des capacités, les failles
en lien avec la culture de redevabilité des élus locaux dans la gestion des biens publics.
La notion de redevabilité elle-même, renvoie à l’obligation incombant aux détenteurs du
pouvoir de rendre compte de leurs actions ou d’en être responsables. L’expression
« détenteurs du pouvoir » désigne les personnes qui détiennent un pouvoir politique,
financier ou autre. D’un autre côté, pour que cette notion soit opérante, les citoyens ont la
responsabilité de faire un contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) qui constitue des
démarches orientées vers l’obligation de rendre compte, mais de façon civique.
Dans le Mandoul, les jeunes et les femmes représentent une part très importante de l’ensemble
des populations des communes. Mais loin d’être une force vive, ces catégories sociales sont
plongées dans l’oisiveté, le chômage et dans certaines communes, le jeunes s’adonnent à
l’alcool, aux cigarettes et aux stupéfiants etc. par manque de consultation et d’implication
dans les instances décisionnelles.
C’est dans ce cadre que l’Action des artistes du Mandoul pour le Développement
Socioculturel, la promotion et l’éducation aux droits humains (AARMOC), met en œuvre
à travers le projet « agir en faveur de la démocratie et de la paix pour prévenir les risques
de la radicalisation de la jeunesse a l’extrémisme violent au Tchad » en partenariat avec
INSTITUTE REPUBLICAIN INTERNATIONAL (IRI), un programme pilote sur les
mécanismes de redevabilité des collectivités territoriales dans le contexte de l’engagement
citoyen et communautaire pour la bonne gouvernance.

Elle boucle en effet, la série des trois émissions radiodiffusées prévues dans le projet « Agir en faveur de la démocratie et de la paix pour prévenir les risques de la radicalisation de la jeunesse à l’extrémisme violent au Tchad ».